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Talk show :

Giving oneself a new life

rom.seguy

We are living in times that are becoming increasingly difficult, we will be living in increasingly difficult times! The relationship between Man, society, the relationship between Man and values, the relationship between power and the individual, the relationship between the great, global, planetary society and the individual, will become increasingly difficult to tolerate for beings with a sensible consciousness because it's part of the end of a cycle, it's part of the renewal of the planetary consciousness, it's part of the great change of Man consciousness.

 

And it's part of many other things which are not part of our current consciousness, meaning the forces which are moving around in the world, which are moving themselves, circuiting and short-circuiting ! Conscious Man must realistically free themselves from fear, because you never know when you lose your job, you never know when your wife leave for another, you never know when you get sick !

 

In other words, you never know when life becomes for you discontinuous, and if you have fear, you will have increasingly more difficulty to deal with these conditions in a coming century, the 21th century will be an actual "tour de force", a psychological challenge, not on the material level, not on the science level, but on the psychological level. And if Man is not ready to deal with their fears, with their angst, with the astral tricks of their involutive consciousness, the 21th century will be very difficult for humankind, lest their be very inconscious and they constantly return to the origins of their own barbarism!

 

When you were involutive, when you were inconscious, there was a lot of people in the world for you. There was many people you could meet, many opportunities, and the more you become conscious, the less there is people, the less opportunities. You begin to look around yourselves, and say : "yeah, where are the people with whom I can actually deal with, where are the people with whom I can really talk, where are the people with who I can really work"... And you'll see that as this consciousness roots itself, plants its tent on the ground of your own ego, there'll be less and less people in the world to hang the ropes of your tent on, to tie it firmly in the ground of your personal mind.

 

And if you are contaminated by fear, if you didn't solve this problem, at this moment, conscious life will still be a difficult path for you because you will have forgotten that one time, two times, three times, during your experience in work, in intimacy, in love, you will have forgotten you have the power of decision-making. And if you haven't realized you have the power of decision-making - in the way I'm meaning it i.e. not the decisions we make and undo, but the decisions moving us forward, the decisions that make us leave from a frontier to another, from a plane to another, the decisions putting us face-to-face with oneself and which can even put us at the risk of temporary isolation - if you don't manage to really become decisional, it's because you have fear masking your light which prevents you from being actually advanced beings, in the sense of an advanced mind.

 

Not being able to make decisions in life for oneself, intelligent decisions in our favor which, in the meantime, free others, it's really the same as belonging to a planetary programming, which is part of existential consciousness, and Man have to overcome this during their evolution, if they want to be able one day to actually draw from the center of themselves, to rule these mind-numbing forces out of their consciousness which are generating angst and give them constant illusion they are small, they are thin or they don't have resources.

 

Man has much resource. Man has much resource but they are not stored where they believe. If you believe your resources are stored where you believe, you are mistaken.

 

Your resources are stored somewhere within you in a hidden place that you discover as much as you abolish fear. And when you abolish fear, you see this warehouse rising up, these ideas come, this vibration supporting you, and this clarity that is part of you really push you towards your own becoming, in a becoming that is under your vibration, which is part of your strength, which is part of your regeneration, which, in a way, frees you from the system, not in the way you become hippies but in the way you become free to be able to use every worldly thing in a intelligent and creative way for yourself and your people, those you love and who are also freed from fear.

 


 

Ne cherchez pas vos ressources dans un entrepôt que vous avez identifié. Les ressources qui font partie de l’entrepôt que vous avez identifié, ces ressources-là font partie de ce que vous appelez votre talent. On peut facilement identifier l'entrepôt d'un talent, - votre travail, vos activités depuis que vous êtes jeunes, - fait partie de votre talent, mais c'est un entrepôt identifié, mais c'est un entrepôt qui peut aussi vous garder dans l'ignorance de vous-mêmes, dans ce sens que dans cet entrepôt-là, vous ne réaliserez pas que vous êtes craintifs.

 

Donc si vous devenez médecin parce que votre père était médecin, c’est un entrepôt que vous avez identifié. Si vous devenez médecin et que vous n’aimez pas ça, c’est encore pire. Donc un jour, l’Homme devra découvrir l’entrepôt qui contient réellement les éléments bruitants de sa conscience créatrice. Et dans cet

entrepôt, sur les portes de cet entrepôt, la “map” qui donne l’indice à votre mouvement futur, qui vous permet de passer d'un plan à un autre, d'une frontière à une autre, d’une limite à une autre, cette “map” elle est écrite, elle est là, elle est claire, elle est nette parce que vous n’avez plus la crainte.

 

Donc je peux facilement dire avec une grande certitude que la plupart des Hommes sur la Terre vivent dans un entrepôt qu'ils ont identifié, donc qui vivent par rapport à la systématisation de leur MOI, mais ils ne vivent pas dans un entrepôt qui leur est inconnu ou révélé, suite à avoir éliminé de leur conscience personnelle cette fameuse crainte qui crée l'angoisse et qui boycotte l'individu à un point où, éventuellement, il ne peut plus réaliser son domaine.

 

“Qu’est-ce que c’est mon domaine, qu'est-ce que je veux faire dans la vie, qu'est- ce qui m'intéresse, qu'est-ce qui me rend libre”... Ce n'est pas nécessairement le domaine du talent, ce n'est pas nécessairement dans l'entrepôt du talent, ça peut être très occulté dans l'entrepôt de la conscience créatrice, au-delà des limites de la crainte, et c'est là qu'il n’y a plus d'existence, c’est là qu’il n’y plus d’angoisse existentielle, c’est là qu’il n’y a plus de “angst” (angoisse), c'est là qu'il n'y a plus de question, c’est là qu’il n’y a plus de limite. Et c’est là que, finalement, on sait où on s’en va, pourquoi on est là et à quoi ça nous sert, le passé. Ça, c’est un des grands problèmes de l’Homme ! L’Homme n'est pas capable de comprendre, de saisir à quoi lui sert son passé, à quoi lui a servi cette ancienne “map”, la vieille “map” qui l’a amené dans la “merde, la vieille “map” qui l’a amené, semble-t-il, dans la mauvaise direction, la vieille “map” qui, depuis toujours, lui a toujours créé des obstacles. Alors que cette “map”, cette ancienne “map” de la programmation, elle doit être étudiée avec précision par un ego intelligent pour savoir et comprendre que la vie commence après la mort de l’ego. La vie commence après la crainte de l’ego. L’ego devient vivant quand l’ego mortel, mort, a disparu de sa conscience. L’Homme devient réel quand il a abattu ce qui, en lui, a toujours infirmé la manifestation de sa réalité.

 

Il y a vingt ans, vingt-cinq ans, quarante ans, cinquante ans, soixante-quinze ans, on pouvait suffisamment croire que notre talent était une forme sécurisante qui nous permettait dans l'avenir de récolter, à partir de nos œuvres, les efforts. Nous vivions dans des temps où la compétition sauvage n'existait pas, on vivait dans des temps où les Hommes avaient un certain degré d’honnêteté, on vivait dans des temps où les mafias étaient réduites, circonscrites. Mais ce n'est plus la situation.

 

Au vingt-et-unième siècle, nous vivons dans un temps, dans un monde global, dans un monde où les riches deviennent très riches et les pauvres s'appauvrissent, dans un monde où la classe moyenne va devoir, avec le temps, réaliser qu'elle doit se prendre en main si elle ne veut pas disparaître. Nous vivons dans un monde où la sécurité sociale qu’on a offert au monde, au peuple, les gouvernements, n'est plus valable sur le plan financier. Nous vivons dans un

monde où, éventuellement, les services médicaux qui ont été offerts ne pourront plus subvenir aux besoins des populations. Nous vivons dans un monde au vingt- et-unième siècle où l'insécurité individuelle sera la plus grande qu'elle n'aura jamais été depuis le début de l’involution. Pourquoi ? Parce que nous entrons dans une phase où la vie sera tellement accélérée que l'individu qui ne sera pas greffé à ce train, pour en vivre les angoisses, les tortures, le stress, sera obligé de régler le problème de la vie sur une base personnelle.

 

Il sera obligé de découvrir l’entrepôt où le talent n’est plus suffisant parce qu’il y aura de plus en plus d'individus chevronnés - maîtrise, bac, doctorat - qui ne pourront pas trouver de travail. Nous trouverons des individus, des hommes qui ne trouveront pas de femme, et de femmes qui nieront le besoin d'avoir un homme dans leur vie.

 

Donc cette dislocation du vingt-et-unième siècle, dont nous reverrons les répercussions sur le plan social, sur le plan des ethnies, sur le plan des races, sur le plan des Nations, où nous verrons, ou dont nous témoignerons les chocs : la Chine qui s'éveille avec ses milliards d'habitants, les Chinois, les Japonais qui chercheront la domination de la production en utilisant la qualité comme le drapeau national ! L’Europe qui voudra se réorganiser, avoir son propre écu, pour ne pas retourner aux racines de ses combats historiques.

 

Nous verrons le Québec qui se cherche une identité, “un” Canada qui ne veut pas vivre seul, “un” États-Unis qui voudra dominer le monde pour établir sa mission historique qui est la liberté de l'individu ! Et les pays d’Amérique du sud qui chercheront à égaliser leur relation avec le monde afin de se sortir de cette miséreuse et sordide condition qu'on appelle la pauvreté ! Et l’Afrique, cette chère Afrique qu'on a toujours oubliée, mais qui ne veut pas oublier ses racines, et qui, à cause de ceci, sera écourtée, limitée par sa projection mondiale ! Et dans tout ce changement, dans toute cette condition, dans toute cette réverbération, que fera l’Homme conscient qui ne pourra plus, comme auparavant, dire : “ah, moi j'ai un doctorat, j'ai une maîtrise, je peux me trouver du travail demain”... Si vous avez de la crainte au vingt-et-unième siècle et que vous avez une certaine conscience, vous aurez de la difficulté à traiter avec un temps, un nouvel âge. Vous aurez l'impression que vous vivez dans une vie discontinue, que vous n'êtes pas capables de remettre la mainmise d'avoir un certain contrôle, comme vous aviez fictivement dans le passé. Donc, tout revient à la crainte.

 

La conscience évolutionnaire, c’est fondamentalement l'abolition de la crainte, majorée, si vous voulez, par une certaine maturité qui permet à l’Homme de traiter d'une manière intelligente avec ses angoisses. La conscience évolutionnaire, ce n'est pas un système de pensée, c'est une pensée renouvelée. Ce n'est pas une philosophie, une métaphysique, ce n'est pas ésotérique, ça vient peut-être de loin ou de haut mais ça demeure tout de même une pensée renouvelée. C’est l'expression d’un MOI qui veut redonner à l’Homme sa puissance, le régénérer dans sa confiance personnelle, mais confiance personnelle dans le sens de puissance personnelle.

 

Un Homme qui est en puissance personnelle, même si le monde s’écroule autour de lui, n'est pas affecté par les tremblements parce qu'il ne connaît pas la douleur de l’âme. Il est dans son Esprit, il est dans sa Lumière, il est dans sa Force, il ne commande pas à la vie mais il commande dans la vie. Différence ! J’ai remarqué que beaucoup de gens veulent commander à la vie, mais ils ne commandent pas dans la vie. C’est une forme d'hypocrisie, c'est une forme de crainte, c'est une forme d'impuissance. C’est facile : commander à la vie ! Mais si on ne commande pas dans la vie, c'est-à-dire si on n’a pas la capacité de la vivre d'une manière continue, sans crainte, le commandement que nous lui donnons n’est simplement qu’une manifestation ou une profession verbale qui n'a aucune valeur parce qu'il n'y a pas de témoin. Et qu’est-ce que c’est le témoin ? C’est vous-mêmes ! Si vous n'êtes pas témoins, si vous ne savez pas, si vous ne réalisez pas, si vous n'êtes pas certains qu’il y a continuité dans votre vie lorsqu'il y a perte, lorsqu’il y a affaiblissement, lorsqu'il y a ombrage, même si vous commandez à la vie, vous ne commandez qu’au vent qui n'a pas de force et qui n'est pas capable de mettre dans votre voile personnel, l'impression radicale de la force réelle.

 

Nous entrons dans un nouvel âge, l’Homme saura des choses par lui-même, comprendra des choses par lui-même, mais il ne les aura pas encore maîtrisées parce que comprendre des choses, ça va de soi, savoir des choses ça va de soi, mais maîtriser les choses que nous semblons comprendre, c'est une autre chose.

 

La différence est fondamentale entre commander à la vie et commander dans la vie. Si vous ne comprenez pas cette différence, vous allez passer le reste de vos jours à commander à la vie, et demander à ce que la vie vous réponde, demander à ce que la vie vous supporte, demander à ce que la vie vous donne. La vie n'est pas là pour donner à l’Homme. La vie c'est un océan, l’Homme est le poisson, il doit savoir en respirer l'oxygène pour pouvoir se mouvoir à sa façon où il veut, dans les hauts ou les bas fonds de cette conscience invisible. Le reste, c'est simplement du théâtre. Et beaucoup de gens, beaucoup de personnes, et j'ai beaucoup d'expérience avec l’Homme, passent leur vie à faire du théâtre, à commander à la vie au lieu de commander dans la vie ! C’est subtil la crainte, c’est occulte la crainte, ça ne se comprend pas la crainte, ça se réalise dans l’inaction, dans la discontinuité, dans l’impression qu’on est seul, dans l'impression que la vie n'est pas là pour nous aider, dans l'impression qu'on a qu’il y a discontinuité entre la matérialité et l'invisible, dans l’impression qu'on a de ne pas pouvoir surgir au-delà des choses qui contestent notre autonomie. Si la vie n'était pas aussi occulte, il y a longtemps que l’Homme se serait découvert, en aurait compris la mystique, en aurait compris le mystère, en aurait eu la science, en aurait développé même une métaphysique certaine, mais

ce n'est pas le cas.

 

Donc si nous parlons de psychologie évolutionnaire, nous parlons de renversement de nos craintes, nous parlons de l'élévation de nos Esprits, nous parlons de la réalisation, finalement, chez l’Homme, d’une conscience qui sait fondamentalement que la vie est continue, qu’elle n’est jamais discontinue. Elle apparaît comme telle que parce que nous avons ou nous vivons, ou nous sommes assujettis à des formes ou autres de crainte.